New Orleans

 

En 1917, le gouvernement fit fermer Storyville. Ce fut l’exode massif des musiciens de La Nouvelle-Orléans vers le Nord, à Chicago, où s’épanouit en fait ce que l’on appelle le style Nouvelle-Orléans.

La région était prospère et les cabarets s’enrichissaient de l’argent dépensé par les gangsters. Le style Nouvelle-Orléans repose d’abord sur une improvisation collective polyphonique : le trompettiste énonce la mélodie et conduit l’ensemble, le clarinettiste dessine des broderies, le tromboniste établit des lignes de basses. L’usage du chorus ne se répandra que petit à petit.

Le jeu de ces musiciens est simple et bien posé à l’intérieur d’une mesure à deux temps. Le répertoire comprend aussi bien le blues (Royal Garden Blues) que le spiritual (When the Saints), le ragtime (Maple Leaf Rag), des compositions de jazzmen (Muskrat Ramble de Kid Ory) et des airs à la mode.

 

           Kid Ory